Un inventaire à la Prévert... Une paire de souliers Barbie, des bébés Playmobils, des vieux boutons, des petites voitures, des dominos du Rumicube... Tout ce petit monde issu des années 60, 70 ou 80, récolté sur les braderies et accumulé comme autant de trésors. Voilà l'obsession de Caroline Pluijgers, qui l'a menée à créer sa petite marque personnelle : Wundertüte (cela signifie « pochette surprise » en allemand). « Mes collections sont nées de la nécessité de valoriser ces petits riens auxquels on tient et qu'on garde dans une boîte comme une pochette surprise que l'on ouvre. L'objet quotidien, détourné devient un bijou ! » Sorte de bien précieux que l'on va choisir pour la résonance qu'il entretient avec notre passé.
Lettres d'imprimerie improvisées en bagues, pièces de jeu d'échec transformées en bracelet, fèves devenues boucles d'oreilles, chaque création, présentée sur du papier carton tamponné à la main, est légendée d'un titre de chanson évocateur de l'année de l'objet.
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